Guillaume GACHET 20 janvier 2019 Interview


Bilan de la saison 2018 de Dimitri Bussard

Le Gimelan de 22 ans a connu une saison haute en couleur.

© Dimitri Bussard

Le Vaudois Dimitri Bussard, 5e du Challenge 2018, sort d'une saison magnifique. S'il a couru une grande partie des courses sous les couleurs de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme, l'espoir romand a aussi porté le maillot de l'équipe nationale à de nombreuses reprises. Il se confie à ce propos :

Dimitri, tu disputes des courses à étapes parmi les plus importantes du calendrier international. Tu as notamment participé au Tour de Colombie en 2017. Cette saison, tu as pris le départ du prestigieux Tour de l'Avenir. Qu'est-ce que ces expériences t'ont apporté ?

Le Tour de l’Avenir est l’une des plus grosses courses du calendrier espoir. C’était super d’avoir pu y participer. En plus, nous avions une équipe très forte. Je garderai un bon souvenir du contre-la-montre par équipe. Malheureusement, je ne suis pas arrivé dans les meilleures conditions pour aborder cette épreuve. J’en garde un bon souvenir mais aussi un peu de déception de n’avoir pas eu des meilleures sensations sur cette course, et plus globalement sur cette fin de saison.

Les mondiaux d'Innsbrück ont aussi fait partie de ton programme, avec l'équipe la plus forte du monde ce jour-là. Comment vit-on une telle victoire de l'intérieur ?

C’était la course parfaite. Je devais être actif en première moitié de course et nous avions trois coureurs désignés pour le final. Le groupe a parfaitement su gérer la fin de course avec le dénouement que l’on connaît. C’était quelque chose de grand, la première fois qu’un coureur suisse s’imposait aux championnats du monde espoir.

Bourg Ain Cyclisme te donne la possibilité de participer à beaucoup de courses en France pour préparer tes gros objectifs. Ce club est-il important pour la suite de ton évolution ?

Avec cette équipe, j’ai l’occasion de courir très régulièrement des compétitions avec un excellent niveau. Le calendrier est varié avec notamment des épreuves pour grimpeurs. Le milieu amateur français est par ailleurs bien observé par les suiveurs. La cohésion au sein de l’équipe est bonne et je me réjouis de courir avec eux en 2019.

La Pédale Romande recense tes résultats à l'étranger. A ton avis, cela donne-t-il de la visibilité aux coureurs romands ?

La Pédale Romande fait un travail remarquable ! Noter les résultats UCI et nationaux est très intéressant, notamment pour suivre l’évolution d’un coureur au fil des saisons. Par ailleurs, c’est toujours un plaisir que de lire les interviews et autres nouvelles sur le site. Il est certain que la Pédale Romande permet de donner une meilleure visibilité aux coureurs ainsi qu’au cyclisme romand en général.

Je profite de cet interview pour souhaiter une excellente nouvelle année aux lecteurs ainsi qu’une longue vie à la Pédale Romande !


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